Archives 2019
Un pas de plus vers un nouveau traité pour protéger la biodiversité marine
Des représentants de l'OMI assistent à la plus récente d'une série de conférences visant à développer un instrument légal au sujet de la conservation et de l'exploitation durable de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà des limites des juridictions nationales. Ce nouvel instrument aurait force obligatoire en vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer. La Conférence intergouvernementale en charge d'élaborer cet instrument international se réunit pour une troisième session, du 19 au 30 août, au Siège de l'ONU à New York (États-Unis d'Amérique).
Planifier les interventions d’urgence en cas de déversement d’hydrocarbures en Asie du Sud-Est
Des représentants de neuf États membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) ont pris part à un atelier à Pulau Indah (Malaisie) du 19 au 21 août. L'objectif de l'activité était d'aider ces représentants à mettre en œuvre le Plan régional d'urgence en cas de déversement d'hydrocarbures, qui a été adopté en 2018.
Une formation sur la sécurité maritime en Libye
Une formation sur la sécurité maritime destinée aux gestionnaires, agents de sûreté et fonctionnaires responsables des installations portuaires de Libye se tient du 18 au 22 août. Présenté par l'OMI, l'atelier est offert en anglais et en arabe. L'objectif de cette formation est d'aider le Gouvernement libyen à améliorer l'évaluation des risques de sécurité et les contrôles exercés sur le transport maritime sur son territoire.
Le Brésil prépare son équipe spéciale contre l’encrassement biologique
L'encrassement biologique, soit l'accumulation d'organismes aquatiques sur la coque des navires et sur d'autres structures maritimes, représente une menace pour la biodiversité. À l'occasion d'un atelier qui s'est tenu à Arraial do Cabo (Brésil) le 5 août, des experts de l'encrassement biologique et des espèces envahissantes ont entrepris de mettre sur pied une équipe d'intervention nationale pour lutter contre ce problème.
Une formation pour mettre en œuvre les traités de l’OMI dans les législations nationales
Les traités de l'OMI doivent être intégrés au sein de lois nationales afin qu'ils soient appliqués aux navires battant le pavillon d'un État et pour qu'un contrôle efficace des navires par l'État du port soit en place. Cela permet aussi aux pays de respecter leurs autres obligations en vertu des instruments de l'OMI. L'Organisation maritime internationale offre une formation qui permet à des avocats et des législateurs d'acquérir les outils nécessaires à la compréhension des traités de l'OMI, de leur élaboration et adoption, jusqu'à leur mise en œuvre dans les législations nationales.
Un atelier pour renforcer la sécurité maritime au Kenya
L'application adéquate des mesures de l'OMI en matière de sécurité maritime est cruciale pour le commerce. Le Kenya est le dernier pays à bénéficier d'une formation sur la mise en application des prescriptions du chapitre XI-2 de la Convention SOLAS et du Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (ISPS). Du 5 au 9 août, un atelier national à Mombasa (Kenya) a rassemblé des agents de sûreté d'installations portuaires ainsi que des représentants de tous les départements impliqués dans la sécurité maritime et portuaire.
Entraide entre pays voisins pour une meilleure préparation en cas de déversement d’hydrocarbures
La capacité de pays voisins à entretenir de bonnes relations et à travailler de concert est essentielle, particulièrement en cas de déversement d'hydrocarbures transfrontalier. Ainsi, la Namibie et l'Angola ont mené un exercice d'intervention simultané du 6 au 9 août, à Luanda (Angola) et Walvis Bay (Namibie). Les deux pays sont situés dans une région productrice de pétrole caractérisée par un trafic maritime dense, ce qui se traduit par un risque accru de pollution pour un environnement marin vulnérable.
Le Cambodge actualise son plan d’intervention en cas de déversement d’hydrocarbures
Aider les pays à préparer leur plan d'intervention en cas d'urgence est une partie essentielle du travail de renforcement des capacités des États mené par l'Organisation maritime internationale (OMI). Le Cambodge est le dernier pays à avoir bénéficié de l'assistance de l'OMI pour mettre à jour son plan d'intervention en cas de déversement d'hydrocarbures. L'exercice a permis d'identifier des lacunes existantes et des risques particuliers à ce pays, ce qui permettra de répondre aux incidents de manière plus efficace.
Échanger sur les meilleures pratiques de recyclage des navires
L'application à l'échelle mondiale des règles prévues par la Convention internationale de Hong Kong pour le recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires aura des effets positifs significatifs pour l'environnement et pour la sécurité des travailleurs. La Chine, qui est l'un des principaux pays pratiquant le recyclage des navires, travaille à développer ses installations de recyclage pour s'assurer de leur conformité avec les normes environnementales et relatives à la santé et sécurité des travailleurs prévues par la Convention de Hong Kong. La Chine a partagé son expérience et ses connaissances avec des représentants du Gouvernement du Bangladesh.